La démarche française

Un patrimoine naturel exceptionnel

Compte tenu de son exceptionnelle diversité biologique, la France a une responsabilité particulière à l’échelle européenne :


 - elle se situe sur quatre des neuf régions biogéographiques européennes : atlantique, alpine, continentale et méditerranéenne ;


- elle abrite 64 % des 191 espèces d’oiseaux visées par l’annexe I de la directive oiseaux ;


- ainsi que 70 % des 222 types d’habitats naturels d’intérêt communautaire et 22 %
des 632 autres espèces animales et végétales visées par l’annexe II de la directive
habitats, faune, flore.


Natura 2000 en France, une démarche basée sur la concertation


Pour la gestion des sites Natura 2000, la France a opté pour la voie de la concertation.
Pour chaque site, un comité de pilotage (Copil) – présidé par un élu dans la plupart des cas – regroupe les acteurs concernés par le site Natura 2000 : services publics, collectivités, propriétaires, associations, agriculteurs, usagers, scientifiques… afin d’élaborer ensemble un document d’objectifs (Docob) qui fixe les mesures de gestion et incite à l’utilisation d’outils tels que :


- les contrats Natura 2000 qui portent sur des engagements rémunérés comme
l’entretien de mares, l’arrachage de plantes envahissantes, la restauration de milieux


- la charte Natura 2000, fondée sur des engagements non rémunérés, qui est ouverte à l’adhésion de tout propriétaire ou exploitant qui souhaite agir en faveur de la biodiversité.


Prévenir d’éventuels dommages


La démarche Natura 2000 n’exclut pas la mise en oeuvre de projets d’aménagement ou la réalisation d’activités humaines dans les sites Natura 2000, sous réserve qu’ils soient compatibles avec les objectifs de conservation des habitats et des espèces qui ont justifié la désignation des sites. C’est pourquoi un dispositif – l’évaluation des incidences – est mis en oeuvre afin d’assurer l’équilibre entre préservation de la biodiversité et activités humaines.