Les chiffres clés pour la France
Le réseau français couvre près de 6,9 millions d’hectares, soit près de 12,5 % du territoire terrestre métropolitain (hors milieux marins qui couvrent près de 4,1 millions hectares).
Il se décompose ainsi :
- 1 369 sites d’intérêt communautaire proposés au titre de la directive habitats, faune, flore, représentant 4,6 millions d’hectares terrestres et 2,7 millions d’hectares marins ;
- 384 zones de protection spéciale au titre de la directive oiseaux, représentant
4,3 millions d’hectares terrestres et 3,4 millions d’hectares marins ;
- 207 sites marins dont 59 entièrement marins ;
- des plans de gestion (document d’objectifs) sont actuellement opérationnels sur plus de 1 160 sites ou en cours de concertation sur plus de 400 sites, avec une implication forte des collectivités (75% des nouveaux comités de pilotage bénéficient d’une présidence assurée par des élus, et 58% des Docob sont portés par des collectivités) ;
- 2 100 contrats Natura 2000 financés par le ministère et l’Europe ont été signés depuis 2002 (605 sur le PDRN 2002-2006 et plus de 1 500 depuis 2007, ce qui montre la montée en puissance) avec les différents acteurs locaux (collectivités territoriales, forestiers…).
Par ailleurs, plus de 10 % des terrains agricoles en Natura 2000 ont fait l’objet de mesures environnementales territorialisées dédiées à la gestion des sites.
Constitution du réseau
La structure du réseau terrestre Natura 2000 par type de milieux est la suivante :
38 % de territoires agricoles ;
39 % de forêts ;
12 % de landes et milieux ouverts ;
10 % d’eau et de zones humides ;
1 % de territoires artificialisés.
Plus de 13 000 communes ont une partie de leur territoire sur un site Natura 2000 et 9 000 communes (15 millions d’habitants) plus de 5 % de leur territoire sur un site du réseau.
Natura 2000 est une politique cofinancée par les ministères chargés de l’écologie et de l’agriculture, les collectivités locales et l’Union européenne.